Jeudi dernier, technofutur à Gosselies a organisé une après midi sur la création de start-ups web.

Les slides ont été mis en ligne, je vous les propose ci-dessous. Certaines interventions étaient réellement intéressantes, notamment celles de Philippe Moitroux CEO de Taatu.com et de Philippe Crasson de chez Sun Microsystems.

Les grandes lignes que je retiens de ce qui s’est dit :

  • Il existe beaucoup d’aides différentes des pouvoirs publics pour soutenir les projets des candidats entrepreneurs. La première étant, en région Wallonne, la bourse de préactivité. Le montant de cette aide est de 12.500€ pour couvrir 80% des dépenses en amont de la création d’entreprise (rédaction du business plan, étude de marché, …). Pour avoir obtenu une telle bourse, je peux vous dire que la procédure fonctionne bien et est assez rapide (ce qui n’est pas le cas d’autres types d’aides, à ce qui a été dit). Il arrive que la demande de bourse soit refusée. Une procédure d’appel existe, n’hésitez pas à y avoir recours. Un intervenant a dû le faire mais, in fine, il l’a obtenue.

 

  • L’accent a été mis sur la nécessite d’anticiper les besoins en capitaux et de ne pas être sous-capitalisé. C’est particulièrement Patrick Crasson qui a délivré ce message. Allez voir dans le premier ppt, le slide 3. Il montre que après une phase d’euphorie (II), la jeune entreprise doit affronter la phase III au cours de laquelle les coûts seront plus élevés que les recettes. C’est à ce moment que la start-up court le plus grand danger et cette phase doit avoir été anticipée.

 

  • Patrick a aussi montré au moyen du schéma (slide 5) que les apports en capitaux n’avaient pas la même provenance selon le stade de développement de l’entreprise.

 

  • L’ensemble des intervenants se sont montrés septiques sur la modèle consistant à générer un maximum de trafic et seulement ensuite trouver le moyen de le monétiser. La période est au réalisme économique et pour trouver des financements, mieux vaut disposer d’un business model solide. Votre produit doit aussi répondre à un réel besoin des consommateurs.

 

  • Le deuxième ppt est celui de Plilippe Moittroux qui explique le fonctionnement des Business Angels. Il en a tracé le profil type et a détaillé leurs motivations. Le BA a besoin de passion. Il doit aussi comprendre ce que vous proposez et y voir un ROI suffisant. C’est, en général, quelqu’un de patient mais qui investit en minimisant au maximum son risque. Ce n’est en rien un joueur. L’aspect humain joue aussi un rôle primordial, la communication entre les partenaires est donc très importante. Son slide 12, rejoint celui de Patrick Crasson sur le choix des partenaires financiers selon le stade de développement de l’entreprise.

 

  • Le 3ème ppt est consacré aux aides publiques. Il a été clairement dit que les Invests n’investissaient pas dans des projets web. En plus de la bourse de préactivité, l’aide qui a retenu mon attention est sur le slide9 : le fonds de participation. Le principe est que le fonds prend une participation égale à celle du BA qui soutient le projet.

 

  • Pour terminer, d’une part  l’accent a été mis sur la nécessite de se faire entourer et de profiter des structures d’accompagnement  telles que la LME ou encore Euratechnologies à Lille.  Et d’autre part i a été dit qu’il  est essentiel de parler de son projet et de ne pas le garder pour soi. Le réflexe naturel est d’avoir peur que l’on vous pique votre idée. Mais une idée inexploitée ne vaut rien. C’est en parlant que vous avez la possibilité de rencontrer des partenaires éventuels ou de recevoir des conseils.