Les ouvrages et les articles sur le Growth hacking se succède, G1site n’y échappe pas. Dans ce billet, vous trouverez un rappel de ce qu’est le Growth hacking et l’analyse d’un growth hack que nous avons vu passer dans les timeline de réseaux sociaux, Facebook et Twitter un nombre élevé de fois.

Avant tout, rappelons ce qu’est le growth hacking

Growth Hacking, explications

@Aaron Ginn, Growth hacker pour everlane, stumbleupon et Mitt Romney (lors de la campagne 2012) définit le Growth hacking comme étant :

The end goal of every growth hacker is to build a self-perpetuating marketing machine that reaches millions by itself.

@Sean Ellis, l’inventeur du terme Growth Hacking, nous parle de Must Have eXperience (MHX), il dit que les Growths Hackers doivent avoir pour obsession chaque élément de l’expérience client et réduire chaque élément de friction afin d’optimiser le taux de conversion.

Les étapes du Growth Hacking

  • Identifier et comprendre ses utilisateurs, sa cible
  • Améliorer son produit ou son service en fonction des utilisateurs jusqu’à ce que le produit/service donne envie d’en parler
  • Réduire toutes les zones de frictions pour optimiser le taux de conversion
  • Trouver le hack
  • Mettre en place un cercle vertueux : Une des questions essentielles à avoir à l’esprit est : « comment faire pour que mes premiers utilisateurs/clients/inscrits en génèrent d’autres grâce à un processus qui s’entretient par lui-même ? »
  • Mesurer, tester et modifier à chaque étape du processus

growth-hacking-cycle

 

Voici un exemple de growth hacking : Springsled

L’accès à l’outil de gestion de projet est en beta privée.

La landing page

Au-dessus de la ligne de flottaison

Une landing page épurée qui montre de façon très explicite de quoi il est question grâce à l’image affichée sur l’écran de l’ordinateur et le texte qui dit en quelques mots en quoi consiste l’offre avec l’emploi d’un superlatif
« The world’s easiest project management tool. »

Le call to action est aussi très clair puisqu’il invite à entrer son adresse mail pour avoir accès à la version beta privée.

Sous la ligne de flottaison

Le premier point fort de l’outil cité était sa simplicité, pour ceux qui scrolleraient Springsled a ajouté deux autres points forts de leur outil la clarté de l’aspect visuel (renforcé par le design de la landing page) et le temps d’apprentissage de l’outil.
Après ces deux éléments, un autre bouton de Call to Action a été placé en bas de page pour éviter à l’internaute de quitter la page sans agir ou de devoir réaliser l’effort de remonter vers le haut de la page.

Le partage sur les réseaux sociaux et le call to action

Si vous avez déjà donné votre adresse email pour avoir accès à une version beta privée d’un outil, vous savez que l’attente est assez frustrante. Chacun voudrait y avoir accès immédiatement.

C’est justement sur l’impatience de l’internaute que joue Springsled en lui proposant de sauter des places dans la file d’attente.

A ce stade l’internaute a déjà réalisé une action vis à vis du produit puisqu’il a donné son adresse email. Il aura donc pls facilement tendance à réaliser une autre action dans la foulée de la précédente.

La page affichée est aussi très bien réalisée :

https://www.g1site.com/wp-content/uploads/growth-hacking-partage-reseaux-sociaux.png

 

Vous savez à quelle place vous êtes dans la file pour recevoir l’accès. Ensuite, la page vous invite à « doubler » les autres en faisant une action simple : parvenir à inviter 5 de vos contacts. Pour ce faire, vous avez le lien personnalisé et les boutons de partage avec un message simple lors du partage :

partage-facebook-springsled

Voilà ce que cela donne lors des partages sur Twitter :

springsled-twitter

Le suivi par email

Dès l’inscription un email contenant le même message est aussi envoyé à l’adresse que vous avez laissée

email-springsled

 

Ensuite au fur et à mesure des clics sur le lien référent, vous recevez un mail vous disant où vous en êtes pour avoir l’accès gratuit.

suivi-email-marketing

 

Facteurs de succès

Le visiteurs arrive sur la landing page via un lien d’affiliation, la landing page présente une structure et un call to action suffisamment incitant pour donner envie de donner son adresse email.

Le second call to action joue sur l’aspect de l’accès immédiat et l’impatience pour aller sur la Beta privée et sur un gain financier chiffré.

Pour viraliser le concept un lien est créé et vous êtes incité à le partager dès l’inscription mais aussi au fur et à mesure que le visiteurs se rapproche des 5 inscriptions lui donnant l’accès gratuit.

Chaque nouvelle inscription en générant donc 5 dans la foulée pour ceux qui tiennent à l’accès gratuit. Le grow hack devient rapidement exponentiel.

Le défi pour Springsled va maintenant être de tenir son engagement, sera-ce vraiment le plus simple outil de gestion de tâches ?

 

Sources : @Roy Povarchik et Mashable