1-. Les niveaux de motivation

  • Motivation extrinsèque : c’est le niveau le plus bas de l’échelle. C’est uniquement pour satisfaire à un facteur externe que la personne accompli un tâche définie. C’est donc la contrainte extérieure qui constitue le moteur de l’action.
  • L’introjection : Dans l’échelle, elle constitue le premier pas vers l’intériorisation. Exemple : Je rédige ce billet sinon je m’en voudrais de ne rien avoir posté du WE
  • L’identification : Ce sont toujours les conséquences de l’apprentissage qui sont à l’origine de l’action mais la personne voit l’importance de l’activité pour elle-même. Exemple : Je rédige ce billet dans l’espoir d’avoir des visites.
  • L’intégration : vous vous engagez dans un apprentissage parce qu’il correspond à des aspirations profondes et un (des) but(s). La régulation devient donc interne. Exemple : Je rédige ce billet parce que c’est important pour moi d’avoir une meilleure connaissance théorique sur les différents niveaux de motivation.
  • La motivation intrinsèque : C’est réaliser une action pour le simple plaisir qu’elle procure. Exemple : Je rédige ce billet parce blogguer est un hobby et que j’adore cela.

2-. Qu’en est-il de ma motivation dans le cadre du présent blog ?

La plupart du temps, je suis au niveau 4, à savoir l’intégration. Pour moi le blog est un moyen pour améliorer sans cesse mes compétences et mon savoir.

C’est une démarche que je trouve prenante dans les deux sens du mot.

  • Cela prend bien sûr du temps et parfois, j’ai le sentiment d’être un peu dominé par le blog et dans ce cas je vais faire mon billet en mode introjection ou identification.
  • Mais c’est surtout prenant dans le sens où je considère comme un jeu vis à vis de moi-même de toujours devoir améliorer mon contenu pour générer des visites et RT. Ces derniers ne constituent pas une fin en soi mais sont le reflet d’une certaine qualité dans ma production.

Mais, c’est clair qu’un lien spécial s’est créé entre le blog et moi. Et j’aime assez de l’avoir. De plus en plus souvent, je vais y rechercher une info ou je m’en sers pendant un cours.

Et vous, à quelle niveau de motivation pensez-vous être ?

3-. Blogguer avec seulement une motivation extrinsèque est impossible

L’étude posté sur http://www.reseaux-professionnels.fr montre que : « 80% des personnes qui bloguent à titre professionnel s’arrêtent… après seulement 5 articles !!! »

Je peux vous dire qu’en milieu scolaire et plus particulièrement dans le cadre de mes cours, seuls postent régulièrement ceux qui ne le font pas uniquement dans la crainte de la mauvaise note.

Les explications reprisent sur réseaux-professionnels peuvent-elles marcher dans ce cas aussi ?

  • « bloguer prend du temps : il faut en effet trouver des idées d’articles, recueillir l’information nécessaire à la rédaction, rechercher ou créer des illustrations appropriées, mettre en forme avant de mettre en ligne, etc.
  • bloguer nécessite un certain savoir-faire : savoir écrire ne suffit pas, loin s’en faut ! Encore faut-il trouver le ton juste (tonalité d’écriture spécifique à la blogosphère => capacité à s’extraire d’une information trop formelle), s’assurer de la cohérence de la ligne éditoriale, garder un oeil sur le référencement éditorial, gérer les aspects juridiques, être le garant d’une certaine régularité dans la diffusion d’informations, détecter les contenus pertinents, coordonner l’intervention des personnes ponctuellement impliquées, etc.« 

Le temps : ceux qui ne postent pas de billets sont effectivement ceux qui ne veulent pas y consacrer le temps nécessaire. Consacrer du temps à rédiger ou comprendre le fonctionnement de WP, cela prend du temps. Il s’agit donc d’un arbitrage entre une autre activité (loisir, Facebook mais aussi job) mais une étudiant a pour job premier de se consacrer à ses études (hoùùù le prof naïf) ou du moins y consacrer suffisamment de temps pour réussir.

Le savoir faire : pour savoir blogguer, il faut… blogguer. Si on ne s’engage pas dans l’activité, cela ne vient pas par miracle. C’est typiquement un apprentissage qui se fait par essais/erreurs et grâce à l’expérience. Bien entendu, lors du démarrage, des conseils et l’observation peuvent faire gagner de précieuses heures.

Je profite de ce billet pour féliciter tous ceux qui ont fait un blog super … et pour encourager ceux qui s’y essaient. Ce qui compte, ce sont les progrès que chacun a pu effectuer.