Lorsqu’un sport hautement social rencontre le média social par excellence, ça donne une belle alchimie. Surtout quand le tout est soutenu par une stratégie de contenu de qualité. Relevé des quelques (très) bonnes pratiques social media de la page officielle des Diables Rouges.
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« Quand les Belges gagneront la Coupe du Monde, on se baladera tous à poil. On sera toujours en sandales ». Chiche ! La chanson de Fred et les Garçons résume bien l’état d’esprit belge du moment. Un nouvel enthousiasme s’est développé autour de notre équipe nationale de football.
Dans un contexte de crise politique perpétuelle, les Diables Rouges ont la faculté de fédérer un peuple. Tiens, réunir une communauté autour d’un intérêt (passion) commun, n’est-ce pas justement le fondement des médias sociaux ? En tout cas, sur Facebook, la communication des Diables Rouges passe à merveille : plus de 100.000 fans et un engagement remarquable en moins d’un an (la page Facebook Belgian Red Devils a été créée fin juillet 2012).
Une partie de l’explication réside dans la dimension sociale du foot. Depuis toujours, l’homme, cet animal social, se réunit pour partager cette ferveur complètement foot. Au stade, dans les cafés, sur des forums,… L’explosion du foot sur les médias sociaux n’est qu’une logique continuité des choses. Une adaptation d’un comportement aux nouvelles technologies.
L’autre partie dépend de la qualité de la communication et de la stratégie de contenu mise en place. Attirer une communauté, c’est une chose. La nourrir avec du contenu de qualité en est une autre. Celui des Diables Rouges va droit au but. Voici quelques éléments intéressants. Quelques bonnes pratiques inspirantes.
Mettre les fans au défi ? Challenge accepted !
Dès le lancement de la page, les joueurs mettent leurs supporters au défi. Le premier ? Mettre toute la Belgique en rouge. C’est le début du bouche à oreille.
– « T’as vu, les Diables nous lancent un défi ? »
– « Ah bon, t’as vu ça où ? »
– « Sur Facebook. Tu te joins à moi ? »
– « Ça marche ! Enfin non, ça court ».
Évidemment si le défi est relevé, il faut une récompense. Les Diables jouent le jeu. Don, contre-don. La spirale est lancée. Le buzz aussi.
Le supporter à la une…
Les supporters belges se font entendre dans le stade ? Donnons-leur la place qu’ils méritent sur la page Facebook.
La photo de couverture de la page Facebook aurait pu mettre les joueurs en vedette. Mais ici, les vraies stars, ce sont les supporters. Tellement qu’on leur assigne une place à l’endroit le plus stratégique de la page Facebook :
Et qu’on les remercie par des posts flatteurs :
… la supportrice aussi
A bas les clichés sexistes ! Le foot n’est pas qu’un sport d’hommes. Les femmes ont une belle place à prendre dans les stades. C’est le message que les Diables Rouges tentent de faire passer. Le défi n° 5 consistait à former la plus grande horde de supportrices jamais vue. Challenge relevé avec brio :
Ne nous voilons pas la face pour autant, le foot reste d’abord un sport masculin. Et les hommes, précisément, aiment regarder les femmes.
De face :
Comme de dos :
Du live posting comme prolongement au stade ou la TV
C’est magnifique, la Belgique vient de marquer. Dans le stade, vous partagez votre bonheur avec 2, 3 amis. Idem chez vous devant la télé. Et puis, c’est tout ? Non, évidemment. Vous passez sur Facebook où 100.000 fans potentiels vous attendent pour prolonger la discussion.
De récentes analyses de comportement le montrent : de plus en plus de personnes sont connectées avec leur smartphone en même temps qu’elles regardent la télé. Le live posting surfe cette vague. Il permet de faire d’une pierre deux coups : il fournit aux personnes, n’ayant pas l’occasion de regarder le match, un endroit pour se tenir informé de l’évolution du score. Il offre à ceux qui suivent le match une prolongation pour leur enthousiasme.
Des employés-joueurs-ambassadeurs
Pour une marque, la présence de ses employés sur les médias sociaux, c’est un peu quitte ou double. Soit ils sont insatisfaits de leur situation et peuvent ternir l’image de marque. Soit ils adhèrent à 100% au projet et deviennent de vrais ambassadeurs et avocats de la marque.
C’est ce qui se passe ici avec la page des Diables Rouges. Chaque joueur, ayant lui-même sa propre communauté, propage la ferveur autour du projet Diables Rouges :
Et puis quand l’exemplaire et bilingue (trilingue ? quadrilingue ?) capitaine, Vincent Kompany, joue toute une partie de match avec un nez cassé et un début de commotion, on accède à la forme suprême du storytelling. Le récit héroïque dans toute splendeur. Émotion, admiration, patriotisme = viralité. CQFD.
En conclusion
Le succès de la page Facebook des Diables Rouges est tout sauf le fruit du hasard (pas Eden…). C’est la réunion en un endroit de tous les éléments à succès : un public qualifié, une passion commune, une maîtrise des outils, des employés (joueurs) qui adhèrent à un projet, une stratégie de contenu pertinente et engageante.
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