Il existe de nombreuses citations sur le risque mais notre choix s’est porté sur celle de Neil Simon. « Si nul ne prenait jamais de risques, Michel-Ange aurait peint les planchers de la chapelle Sixtine. »

Pourquoi cette citation ? Parce que l’entrepreneuriat est en soi une prise de risque.. calculés certes.

Si vous craignez tout et son contraire, il est à craindre pour le futur de votre entreprise. Voyons ce qu’il en est au moment d’envisager une présence sur les réseaux sociaux.

1-. Perception du risque encouru

La succession de pseudos bad buzz ou la crainte de commentaires négatifs ont tendance à être la perception première qu’ont les responsables d’entreprises vis à vis des médias sociaux.

Deux phénomènes peuvent expliquer cette perception :

  • ceux qui étaient dans les affaires avant l’avènement des médias sociaux n’ont pas l’habitude que les consommateurs puissent s’exprimer et surtout être entendu par, potentiellement des milliers de personnes.
  • la publicité faite autour des badbuzz qui, très souvent, percolent jusque dans les médias traditionnels. Tandis que  les succès bâtis pas à pas ne sont pas médiatisés, le public ne retient donc que les éléments négatifs et donc le risque pour les marques.

Mais rassurez-vous, si vous avez un produit pourri, que vous êtes désagréable avec vos derniers clients et que votre SAV est nul. Pas besoin d’aller sur les réseaux sociaux pour vous prendre une tôle… elle viendra d’elle-même mais c’est vrai qu’avec le web elle peut arriver plus vite.

Voyez cet extrait du JT de la télévision belge, même si n’est pas question de badbuzz, il est surtout question de plaintes et du risque réel pour les sociétés qui offrent des services pourris que les mécontents se fédèrent. Mais la vraie question est de savoir la raison du mécontentement comme nous venons de le voir.

2-. Evaluez et réduisez le risque

La vie est calcul risque/rendement … quand vous prenez le volant, vous savez que vous courez un risque; quand vous pratiquez un sport, idem… mais vous le faites malgré tout car le bénéfice que vous en tirez est plus grand.

Pour votre présence sur les médias sociaux, il en va de même. Ce n’est pas un monde maléfique qui va vous détruire dès que vous allez y mettre le bout de votre nez. Sérieusement, vous croyez que des clients attendent la création de votre page Facebook pour venir vous casser ?

S’ils ont envie de vous casser, d’une part ils n’ont pas besoin de votre page et d’autre part, la question à laquelle il vous faut répondre c’est pourquoi avant le OU et le COMMENT.

Il faut donc raison garder et être conscient des risques éventuels avant d’envisager sa présence sur le web social. De cette façon, vous pouvez mettre en place des stratégies visant à limiter vos craintes.

Imaginez des scénarii de crises, sachez comment répondre en fonction des caractéristiques de votre entreprises, déterminez qui doit répondre selon la gravité de la crise, …

Ce faisant, vous améliorez le rapport risque/rendement et vous pouvez sereinement tirer parti de l’opportunité que cela représente.

3-. Et les opportunités ?

Une fois cette étape du calcul du risque franchie, soyez positif. Déterminez quelles opportunités peuvent vous apporter les réseaux sociaux et comment vous allez vous y prendre pour en tirer parti.

Jamais jusqu’à présent, il n’avait été possible, pour une entreprise aussi petite soit-elle et même pour un individu, d’acquérir de façon aussi autonome de la visibilité, de la notoriété et de la confiance.

Commence alors un travail de longue haleine qui tendre au final à construire la sacro-sainte communauté dont il est tant question actuellement. Sans aller jusque là soyez conscient que si vous montrez que vous mettez tout en oeuvre pour satisfaire vos consommateurs et pour remplir vos obligations. vous allez avoir en face de vous des personnes qui pour certains vont devenir d’authentiques relais pour votre marques ou vos produits.

L’explication est simple : en montrant qui vous êtes, vous aurez bâti une relation avec vos clients qui s’appellent la confiance !

4-. Conclusion

Si vous vous laissez aveugler par des risques trop souvent surestimés, vous passerez à côté de possibilités importantes. Certains de vos concurrents profiteront de votre timidité. A terme le vrai risque est… comme toujours… l’IMMOBILISME