Du choix d’un sujet à sa mise en forme, en passant par la rédaction. Le marketing de contenu, c’est se mettre dans l’ombre pour servir les intérêts de ses lecteurs. Le pratiquez-vous correctement ? Si ces 7 indices se trouvent dans vos contenus, vous êtes au moins sur la bonne voie.
Avez-vous déjà rencontré ce genre de personne lors d’un réseautage ou tout autre événement professionnel ?
– Salut, que fais-tu dans la vie ?
– Ecoute, je suis la référence de tel domaine, l’expert suprême de tchic, la notoriété de tchac. Je fais des merveilles, j’ai 100% de clients satisfaits. On s’arrache pour m’inviter à des colloques,…
– Ah. Et donc tu… (parole coupée nette)
– J’ai un chiffre d’affaires en explosion depuis plusieurs années tant je suis la référence ultime. Je chouchoute mes clients, je gâte mon personnel, la concurrence m’envie,…
Ai-je grossi les traits ? Si peu. Ce type de personne existe vraiment ? Oh que oui. Un mot pour le qualifier : Enervant ? Plus fort ! INSUPPORTABLE. D’autant plus insupportable que lorsque vous faites le tour du web, il n’y a rien. Pas un contenu produit, pas un témoignage, pas une preuve de ce qu’il avance.
Ce type d’individu me fait directement penser à une citation de Robert Rose, Stratège en Chef au Content Marketing Institute :
Traditional marketing and advertising is telling the world you’re a rock star. Content Marketing is showing the world that you are one.
Aujourd’hui, vos clients ont besoin que vous leur démontriez votre expertise. Ils ont aussi et surtout besoin que vous vous intéressiez à eux, que vous leur fournissiez du contenu utile, agréable, pertinent par rapport à leurs besoins. Tout ça porte un nom : le marketing de contenu. Et ça requiert une qualité fondamentale, l’altruisme. Ça implique de penser comme autrui et de lui fournir ce qu’il souhaite. En bref, de faire exactement l’inverse du mec au-dessus.
Pratiquer le content marketing, nécessite de développer le bon état d’esprit. Voici quelques signes qui prouvent que vous vous y attachez ou, qu’en tout, cas vous êtes sur la bonne voie.
1) Vous écoutez et étendez vos lecteurs
A partir de maintenant, tout e-mail, toute conversation téléphonique, tout échange avec votre client requiert une double attention :
- sur ses souhaits,
- sur les termes qu’il utilise pour exprimer ce souhait.
Passez les médias sociaux au crible également : hashtags sur Facebook, Twitter, Instagram,… Noms des tableaux sur Pinterest, discussions dans les groupes LinkedIn. Les médias sociaux sont vivier exceptionnel pour comprendre les attentes et relever le vocabulaire des clients.
2) Vous saisissez chaque opportunité
Plaintes, questions, témoignages. Vos prospects vous tendent des perches. Saisissez-les. Utilisez chacune de ces opportunités pour créer un contenu à valeur ajoutée. Faites de chaque question, un moyen de servir l’intérêt général.
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3) Vous parlez la langue de votre client
Si votre client souhaite, selon ses termes, « se débarrasser de la condensation dans sa salle de bain », ne commencez par votre texte par « L’humidité relative représente la quantité de vapeurs d’eau contenue dans l’air par rapport à la saturation, à la même température »… Franchement, il s’en fout.
Privilégiez : « vous soupçonnez des problèmes d’humidité dans votre salle de bain ? Des tâches de moisissure apparaissent sur vos murs et votre plafond ? ». Beaucoup plus parlante, cette phrase captera directement attention de votre lecteur.
4) Vous vous adressez à votre lecteur
Le meilleur moyen de montrer à votre lecteur qu’il est votre priorité, c’est de vous adresser directement à lui. Pour se faire, vous recourez aux pronoms de la deuxième personne : tu (dépend de votre public, hein !), vous. Limitez le plus possible l’emploi du je et du nous.
Aussi, veillez à lui présenter un bénéfice. Au « nous sommes un groupe de professionnels et passionnés du marketing et nous rédigeons des articles sur Facebook, Twitter, le référencement », privilégiez le : « vous souhaitez gérer au mieux votre présence sur les médias sociaux, ce blog regorge de ressources utiles pour vous aider dans vos démarches ».
5) Vous structurez vos contenus
A force d’entendre que le contenu est important, tout le monde se rue sur le web avec des « contenus » à partager. Et non, vous n’êtes pas le seul ! Vos lecteurs ont donc d’autres articles intéressants à lire.
Pensez à leur faciliter la vie, faites leur gagner un temps précieux. Comment ? En rédigeant des articles faciles à lire et agréables. Si le fond est important, la forme l’est aussi. Ne dit-on pas qu’on mange aussi avec les yeux ? Aujourd’hui, un bon article web présente :
- un titre clair, informatif, accrocheur ;
- un chapeau informatif et alléchant ;
- des petits paragraphes de quelques lignes ;
- des phrases courtes (sujet-verbe-complément) ;
- des sous-titres, ou intertitres ;
- des illustrations ;
- …
6) Vous recourez au media le plus adéquat
Pensez expérience utilisateur. Si les changements de l’algorithme Facebook peuvent faire l’objet d’un billet de blog, si l’évolution du moteur de recherche Google peut être expliquée sous la forme d’une infographie, les fluctuations du cours de la bourse seraient mieux illustrées par un graphique. Quant au tutoriel sur « comment faire un nœud de cravate », le format vidéo est le plus approprié.
Pour chaque contenu que vous publiez, demandez-vous sous quelle forme vous aimeriez le consommer.
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7) Vous osez les liens externes
Vous avez compris le principe : le but de vos contenus est de fournir une information de valeur et d’aider vos lecteurs. Si vous avez suffisamment d’humilité que pour reconnaitre vos limites, vous saurez que vous ne pouvez pas tout traiter en profondeur. Mieux vaut alors diriger vos lecteurs vers une source de qualité que vouloir traiter un sujet approximativement vous-même.
Certains, par fierté ou peur de perdre le client, préfèrent éviter le recours aux liens externes. C’est oublier l’intérêt du lecteur. C’est la démarche égocentrique du mec mentionné dans l’introduction du billet.
En conclusion
Le fil rouge de cet article, c’est un état d’esprit : l’altruisme. C’est faire exactement l’opposé du cas extrême mentionné dans l’introduction de l’article. Faire du marketing de contenu, c’est arrêter de se regarder le nombril pour s’intéresser aux vrais besoins de son audience. Ça passe par une première étape d’écoute. Quand vous avez bien entendu vos clients, lecteurs, vous pouvez passer à la stratégie et la production. Vous veillerez à rendre le tout intéressant, clair, digeste et facile à consommer.
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Ping : Les 7 indices qui prouvent que vous faites du marketing de contenu | Fabrice Arsicot