Le personal branding pour se positionner sur un marché porteur

J’aimerais répondre à un billet intéressant découvert grâce à un post de Fadhila Brahimi.

De ce billet, deux affirmations soulignées(et la conclusion) par l’auteur m’interpellent :

  • « S’il n’y a plus de modèle économique pour payer des journalistes, alors vous pouvez vous brander tout ce que vous voulez, il n’en ressortira pas grand chose.
  • Il n’y a pas de place pour tout le monde. Le personal branding est un appel à l’élitisme, puisqu’il faut être le meilleur pour sortir du lot.
  • Le personal branding est loin de sauver une population en difficulté. Tout au plus fait-il émerger quelques têtes plus opportunistes que les autres. »

Voici mon analyse :

Un marché représente un lieu (parfois virtuel)  où se rencontrent l’offre et la demande. Actuellement, la profession de journaliste est en complète mutation. La variable  d’ajustement pour atteindre l’équilibre sur le marché de l’emploi en général, et son sous marché l’emploi de journaliste, est le salaire. L’équilibre que la profession a connu pendant quelques décennies est remis en cause parce que la structure du marché change. C’est un fait et il n’est pas possible à une personne de modifier la situation. Sans branding personnel, la personne devra accepter de travailler moins cher ou ne pas travailler.

1-. Le cycle de vie

Voici le graphique du cycle de vie d’un produit :

[fusion_builder_container hundred_percent= »yes » overflow= »visible »][fusion_builder_row][fusion_builder_column type= »1_1″ background_position= »left top » background_color= » » border_size= » » border_color= » » border_style= »solid » spacing= »yes » background_image= » » background_repeat= »no-repeat » padding= » » margin_top= »0px » margin_bottom= »0px » class= » » id= » » animation_type= » » animation_speed= »0.3″ animation_direction= »left » hide_on_mobile= »no » center_content= »no » min_height= »none »]

cycle de vie
cycle de vie

 

Il peut être utile de reprendre certains concepts du cycle de vie d’un produit pour vous brander.

Prenons l’exemple de la profession de personal brander :

Pour le moment, on peut situer cette profession comme étant en fin d’introduction ou au début de sa croissance. L’offre de service est relativement réduite. Cela a pour corolaire que les prix pratiqués devraient logiquement être élevés (c’est à tempérer car comme le marché de l’emploi en lui-même est saturé, cela exerce une pression sur l’offre et donc les prix). Voyant que le créneau est intéressant, un nombre croissant de personnes vont essayer d’investir ce créneau. On va alors assister à une phase de forte croissance conjointe de l’offre et la demande du service. Juqu’au moment où le marché va arriver à saturation et selon les cas (le métier de journaliste) en phase de déclin.

Visiblement, certaines personnes pensent que le personal branding, c’est surtout de la communication et du travail sur l’image. C’en est un aspect important mais le sujet est bien plus vaste.

2-. La matrice SWOT

Je vous invite à consulter mon billet sur l’analyse d’une matrice SWOT appliquée au personalbranding.

[/fusion_builder_column][fusion_builder_column type= »1_1″ background_position= »left top » background_color= » » border_size= » » border_color= » » border_style= »solid » spacing= »yes » background_image= » » background_repeat= »no-repeat » padding= » » margin_top= »0px » margin_bottom= »0px » class= » » id= » » animation_type= » » animation_speed= »0.3″ animation_direction= »left » hide_on_mobile= »no » center_content= »no » min_height= »none »]

swot personnelle
swot personnelle

 

L’intérêt de la démarche est d’amener chacun à adopter une réflexion personnelle. Ce faisant, un diagnostic peut-être posé sur les facteurs internes et externes. Et parmi ces derniers, il est important de déterminer les opportunités et menaces éventuelles. Dans le cas qui nous occupe, la mutation du marché de l’emploi de journaliste est clairement une menace. C’est un facteur sur lequel, on a pas prise. Que faire alors ?

Dans un premier temps, on reprend les facteurs internes de la SWOT et on met en évidence  ses qualités et ses compétences mais aussi ses faiblesses. La personne doit aussi identifier les opportunités présentes sur le marché de l’emploi.

3-. L’attributionnalité

Viennent alors d’autres questions (pour mieux comprendre ce point, je vous invite à (re)lire ce billet) :

Nos forces sont-elles à même de nous permettre de saisir les opportunités identifiées ?

N’avons nous pas de faiblesses qui constituent un obstacle ?

Parmi ces faiblesses, quelles sont celles qui sont internes, modifiables et contrôlables ?

[/fusion_builder_column][fusion_builder_column type= »1_1″ background_position= »left top » background_color= » » border_size= » » border_color= » » border_style= »solid » spacing= »yes » background_image= » » background_repeat= »no-repeat » padding= » » margin_top= »0px » margin_bottom= »0px » class= » » id= » » animation_type= » » animation_speed= »0.3″ animation_direction= »left » hide_on_mobile= »no » center_content= »no » min_height= »none »]

locus of control
locus of control

Si pour profiter des opportunités identifiées, vous n’avez pas de faiblesses (ou que celles-ci sont internes, modifiables et contrôlables), vous avez tous les atouts pour réussir une reconversion imposées par le marché.

C’est à ce moment qu’arrive le travail sur l’image et la perception donnée aux autres.

4-. Conclusions

Par rapport aux affirmations initiales que je comprends parfaitement, voici mon avis :

si votre profession est en déclin, il faut adopter la démarche active de se repositionner sur une subdivision du marché de l’emploi plus porteuse.

Le personal branding permet à chacun de se positionner le mieux possible en fonction de ses compétences (forces). Ce n’est pas de l’élitisme mais de la différenciation. Bien sur, dans un certain nombre de situations les individus seront mis en concurrence pour un même emploi. Mais c’est bien le propre de notre monde capitaliste de mettre les gens en situation de concurrence. A charge de celui qui n’a pas été choisi de revoir sa SWOT et d’éventuellement remédier aux faiblesses pour lesquelles c’est possible.

Le personal branding n’a pas vocation à sauver une population en difficulté mais il peut aider un grand nombre de personne à se positionner su rle marché de l’emploi de manière plus optimale.

[/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]

Retour en haut