L’optimisation des images d’un site web est quelque chose de primordial à l’heure où les entreprises se battent en matière de positionnement dans les pages de résultats. Elle permet d’alléger son site web et ainsi avoir un temps de chargement plus rapide. Mais ce n’est pas tout, bien optimiser ses images augmente également la pertinence des images aux yeux de Google et est donc un élément important en matière de référencement. Ne pas optimiser son contenu visuel est donc une bonne façon de perdre des visiteurs potentiels.

Il est donc essentiel de se poser les bonnes questions et de savoir si vous offrez des informations pertinentes à Google pour que les images soient indexées correctement. Sont-elles trop lourdes? Ai-je bien rempli les champs prévus à cet effet? Découvrons dans cet article comment optimiser ses images.

Pourquoi optimiser ses images?

Optimiser ses images pour bien être référencé sur Google nécessite de respecter certaines consignes sans lesquelles vos chances d’apparaître efficacement sur le moteur seront moindres. Google accorde une importance particulière aux images! Peut-être pas au même niveau que votre contenu, mais presque. Et comme le moteur de recherche Google ne peut pas lire les images, celui-ci doit comprendre de quoi parle l’image.

Le temps de chargement d’un site web est tout aussi important puisqu’il augmente les chances d’apparaître parmi les premiers résultats de recherche. Pour ce faire, il va falloir jouer sur le poids, l’optimisation et la qualité des images (JPG,GIF et PNG étant les formats les mieux adaptés dans notre cas).

1. Le nom de l’image

Si vous venez de télécharger une image à partir d’un site et que vous l’enregistrez sur votre ordinateur, ne les hébergez pas directement sur votre site. La première étape consiste à changer le nom de l’image pour un meilleur référencement. Le nom du fichier est un indice utilisé par les moteurs qu’il ne faut pas négliger.

Nommer une image « 10-moyens-optimiser-images » sera bien évidemment préférable à un « S843185.jpg ». La grande majorité des images que l’on enregistre sur son bureau ne sont pas « user friendly ». Veillez donc à bien renommer toutes vos images avec des mots-clés pertinents séparés par des tirets.

De plus, nous pouvons parfois être confrontés à renommer un grand nombre d’images. Ant Renamer est un très bon logiciel qui offre la possibilité de renommer une grande quantité d’images sur base de critères définis.

2. Le titre de l’image

Lorsque vous hébergez une image, vous pouvez lui donner un titre. Ce champ n’est pas important pour Google en matière d’optimisation et d’indexation, mais permet une navigation plus propre pour le visiteur, qui, au survol de votre image avec sa souris, verra une description adéquate de l’image (infobulle). Il s’agit donc d’une information additionnelle. Ce n’est pas obligatoire pour Google, mais n’oubliez pas le fait que votre blog ou site s’adresse avant tout à vos lecteurs. Pensez à leur confort de navigation.

3. Le texte alternatif (balise « alt »)

L’attribut « alt » lui est pris en compte par Google, même si son poids reste assez faible pour le référencement de votre page. Il est par contre capital de renseigner ce champ si vous souhaitez que cette image soit référencée sur Google Image.

Il convient cependant de bien faire la distinction entre l’attribut « TITLE » comme expliqué au point 2 et « ALT ». La balise title est une information additionnelle alors que la balise alt est un titre alternatif. L’attribut alt a été conçu pour les images qui ne s’afficheraient pas correctement sur les navigateurs pour une quelconque raison.

Pour bien renseigner cette balise, il convient de prôner un texte court et rassemblant les mots clés qui représentent l’image de la façon la plus simple qui soit. Voici un exemple :

<img src= «/images/g1site.png» width=«120» height=«90» border=«0» alt=«comment optimiser les images»>

Il est important de préciser qu’il ne faut pas définir un attribut ALT pour toutes les images. Faites-le seulement si cela est une nécessité. Les images qui servent uniquement de décoration (liées au design) ne doivent pas comporter de mots-clés par exemple. Laissez-la donc vide et si possible, intégrez cette image au CSS. Une pratique trop intensive et exagérée de cet attribut peut être considérée comme du spam par les moteurs de recherche.

4. Le poids des images

optimiser-image-redimensionnerUne des erreurs communes commises en matière d’optimisation des images est bien évidemment leur poids. Certaines personnes (cas extrême) n’hésitent pas à importer des photos  d’une résolution de 1920*1080 pixels qu’ils vont ensuite héberger sur leur site. Tout d’abord, cela est inutile dans 99% des cas, et cela alourdit le poids de votre page sans compter que vous diminuerez l’espace disque chez votre hébergeur et ralentirez la vitesse de chargement de vos pages.

Cette erreur est absolument à éviter dans le sens où le poids de l’image est un critère important dans l’algorithme de Google. Il faut donc trouver le bon rapport qualité/poids pour le visiteur et réduire la taille de l’image avant de l’importer sur votre site. Il est à noter que Google privilégierait les images de grande taille (> à 500×500). N’utilisez donc pas que des images miniatures, mais n’utilisez pas des photos prévues pour les panneaux d’affichage de Time Square.

En ce qui concerne les formats d’images, préconisez les images en .JPG, .GIF et .PNG. Évitez surtout les images au format .BMP qui ont la particularité de restituer fidèlement les couleurs de l’image d’origine, mais dont le poids est très élevé car non compressé. Le format .tiff est aussi à bannir de vos habitudes si c’est le cas.

Certains outils existent pour optimiser vos images tout en gardant une qualité très proche de la photo originale.

5. La légende de l’image

La légende a son importance puisqu’elle donne à l’internaute des informations sur une image affichée. Elle est donc tout d’abord informative, mais il faut savoir que les moteurs analysent également le contexte sémantique de l’image en se basant sur la légende. Elle se différencie de la balise ALT puisqu’elle est directement visible par l’internaute. D’autant plus qu’elle reprendra également certains mots-clés pertinents pour le référencement, mais différents de l’attribut ALT.

6. Backlinks

Pour finir, les liens pointant vers la page contenant l’image ou vers l’URL de l’image peuvent également constituer un lever, comme dans le référencement classique. Utilisez donc des mots-clés stratégiques dans les textes des liens pointant vers la page qui contient l’image.

7. Le CDN

Un CDN (Content Delivery Network) est, pour faire simple, un emplacement supplémentaire de stockage de données (images, fichiers, vidéos, etc.). Ce sont des ordinateurs reliés à travers Internet qui mettent à disposition des utilisateurs du contenu (images dans notre cas).

Le CDN peut avoir plusieurs utilités selon l’outil. Cela permet tout d’abord de libérer des ressources sur le serveur et de réduire les coûts liés à la bande passante. De plus, cela réduit la latence pour les internautes situés loin d’un serveur.

Comment cela fonctionne-t-il concrètement?

Un tiers vient copier vos ressources et les placer sur ses serveurs. Un avantage puisque votre serveur n’aura plus la lourde tâche de délivrer ces fichiers, pris en charge par le tiers. Une bonne façon pour votre serveur de se consacrer à d’autres priorités.

Pour citer un exemple concret, Youtube utilise par exemple ce procédé avec des milliers d’ordinateurs dispersés un peu partout dans le monde. Lorsque nous chargeons une vidéo sur le site, c’est le réseau d’ordinateurs le plus proche qui viendra transmettre toutes les données nécessaire au téléchargement de la vidéo.

Conclusion

Vous l’aurez compris, optimiser ses images demande un minimum de travail pour bien pouvoir les optimiser. Cependant, le temps passé dessus ne sera que bénéfique pour votre positionnement et référencement Google. Y mettre l’énergie nécessaire en vaut vachement la chandelle.